COP-15 : l’île Sainte-Thérèse classée milieu naturel protégé et bientôt aménagée en parc métropolitain écotouristique
Dans le cadre de la 15e Conférence des Parties (COP15) à Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a annoncé qu’elle adhère aux objectifs des Nations Unies visant à protéger la nature et à contrer la perte de biodiversité. De plus, elle s’engage à atteindre l’objectif de 30 % de milieux naturels protégés dans le Grand Montréal en 2030.
Dans la foulée de cette annonce, la présidente de la CMM et mairesse de Montréal, Valérie Plante, et le maire de Varennes, Martin Damphousse, ont réaffirmé que l’île Sainte-Thérèse est en voie de devenir un des plus grands parcs écotouristiques de l’Est de la métropole. Cet espace naturel sera un lieu de villégiature important pour la population qui aura accès aux rives du Saint-Laurent et à un territoire grandiose. Le parc de l’île Sainte-Thérèse permettra aux gens de découvrir des paysages qui font partie d’un riche patrimoine qui constituera une vitrine mondiale pour la conservation de la biodiversité.
« Je tiens à remercier tous les partenaires qui ont contribué dans les dernières années à l’élaboration d’un plan directeur pour définir les orientations d’aménagement de ce futur parc métropolitain : la CMM, gouvernement du Québec, la Ville de Repentigny et l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. Merci également aux organismes Conservation de la nature Canada, Canards Illimités et la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) ainsi qu’aux résidents de l’île pour leur collaboration dans ce projet », déclare le maire de Varennes, Martin Damphousse.
La CMM, dont fait partie la Ville de Varennes, profitera de la révision du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) qui s’est amorcée cette année pour revoir les objectifs de protection des milieux naturels. Rappelons que grâce au règlement de contrôle intérimaire (RCI) sur les milieux naturels adopté en avril dernier, 22,3 % du territoire du Grand Montréal (+ de 53 000 ha) font désormais l’objet d’une mesure de conservation.